Le projet

Vue 3D de l'avant de la maison.

Nous souhaitons construire deux logements mitoyens, séparés par des espaces communs, le tout en respectant les principes bioclimatiques et en tendant vers le meilleur bilan écologique possible. Nous faisons le choix de l’autoconstruction, à la fois pour des raisons financières, mais aussi pour le plaisir d’avoir construit notre logement.

La maison sera en ossature bois, avec une excellente isolation. Pourquoi dépenser de l’énergie quand on peut éviter d’en perdre ?

En travaillant de concert avec une architecte et un thermicien, nous avons conçu une maison reposant sur le principe bioclimatique : apports solaires maximisés en hiver et minimisés en été, inertie grâce à des murs en terre crue dans la maison, circulation de l’air pour favoriser le refroidissement l’été. Pour être conformes à la RT2012, nous avons prévu des systèmes (VMC double flux, pompe à chaleur), mais le bâtiment est conçu pour pouvoir s’en passer… et nous allons le faire les premières années, car il est probable qu’ils soient peu utiles.

Le volume est assez simple pour être plus facile à faire en autoconstruction.

L’ensemble du bâtiment est grand, mais chaque logement est d’une taille raisonnable, en mutualisant certaines zones pouvant se partager via des parties communes : un salon où recevoir des amis ou organiser une séance de cinéma à domicile, et la serre, véritable lieu de vie et éden nourricier. Les parties habitées sont donc rapides à chauffer et à entretenir. La maison est aussi conçue pour vieillir confortablement : de plain-pied, avec plein de détails pratiques.

L’assainissement se fera par phytoépuration. Les toits récupèreront le maximum d’eau de pluie, dans un premier temps pour arroser le jardin, mais l’objectif est de pouvoir être autonome en eau au besoin.

Des panneaux solaires sont prévus pour chauffer l’eau, mais aussi pour l’électricité. Là, nous privilégions la récup’ : nous avons la place de mettre quantité de panneaux, même avec de moindres performances et une excellente orientation, donc autant donner une seconde vie à ceux dont le rendement n’est plus assez bon dans d’autres lieux. Peut-être même qu’une petite éolienne s’invitera un jour chez nous : les plateaux du Cantal se prêtent bien à cette énergie !

Vue 3D de la maison côté Est.